Si on ne peut plus définir une femme par ce qu’il y a entre ses jambes (et on ne peut plus) qu’est-ce qu’il reste à dire ?
Je demande ce matin à des femmes : qu’est-ce qu’une femme ? On me parle de seins, de douceur, de chevelure, on me répond « subtil », on me répond « faiblesse »
Sans cesse on en revient au corps, aussi, même si je dis : oubliez le corps, parce que sinon pourquoi, comment, les transgenres ? Mais le corps. Il y en a même un pour prononcer le mot cerveau. Et, pire : féminité.
« S’il y a des mots, c’est que ça existe. » Mais les mots et les choses, c’est comme la poule et l’oeuf.
Alors, qu’est-ce qu’une femme ?
Je refuse de me donner un nom qui n’a pas de signification. Je ne suis plus une femme tant que je ne saurai pas ce que c’est une femme. J’ai même pas besoin d’être une femme de toute façon.
Les gars, c’est quoi une femme ?